Le Vieux-Château

  

Jean Deroubaix

Jean Deroubaix est né le 2 novembre 1931 à Herseaux (section de la ville de Mouscron) en Belgique. Après ses études il travaille comme peintre avec son père. Pendant vingt ans il a enseigné à l'institut Saint Charles de Mouscron.

Peintre reconnu il a réalisé de nombreux tableaux et aquarelles en Belgique mais également dans le Morvan, en particulier à Lormes où l'on peut voir nombre de ses œuvres. En effet, en 1955 il épouse une Lormoise et devient le peintre quasi officiel de la ville pour laquelle il dessina une flamme postale mais aussi un tableau consacré aux Dames de Lormes exposé à la Mairie de Lormes.

C'est en 1958 qu'il a réalisé sa première exposition dans son village de Belgique. Au cours de sa carrière artistique il a réalisé plus de deux mille aquarelles. En dehors des aquarelles il a peint de nombreux tableaux à l'huile ou à l'acrylique. Peintre mais aussi historien il avait réalisé une plaquette descriptive de l'église Saint Alban de Lormes.

Il s'est éteint le 15 novembre 2023 dans son village natal.

Derrière la place François Mitterrand, ou plus exactement au-dessus, le quartier du Vieux-Château rappelle l'origine fortifiée de la ville à l'époque où deux châteaux-forts se faisaient face et parfois s'affrontaient. Ce quartier plein de charme et constitué de petites ruelles est en dehors des passages habituels. Vous devrez le chercher pour y accéder. Il n'a en réalité que trois entrées : Rue du Pont National (dans le centre-ville, en allant vers la poste), Route de Narvau et Rue Saint Jacques à la Croix Châtain. Il est contourné par le Ruisseau du Goulot sur lequel subsiste un des derniers lavoirs de la ville. Nombreux autrefois tout au long de la rivière, ils ont été progressivement vaincus par les lave-linge électriques, moins bucoliques mais sans doute plus efficaces.

La toute petite chapelle Notre Dame de Bon Secours cons­trui­te en 1647 est au­jour­d'hui le der­nier ves­ti­ge du riche passé historique de la ville. Un temps illuminée en orange (!) la nuit, elle est malheureusement en bien triste état, en particulier à l'intérieur. Elle est reproduite sur une aquarelle du peintre Jean Deroubaix.

La dernière tour des fortifications, appelée Tour au Loup, a été abattue il y a une cinquantaine d'années par son ultime propriétaire qui n'appréciait sans doute pas sa valeur historique. Un vieux lavoir a été récemment restauré. De La Creuse (curieux nom pour un lieu qui surplombe la ville), on découvre une vue sur l'église immortalisée sur toutes les cartes postales.

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